mercredi 31 octobre 2007

Boston trip !

Voilà un nouveau week-end très chargé, très sympa et très fatiguant, petite excursion à Boston … finalement (après des discussions sur la date jusqu’au dernier moment !). Au programme : départ matinal, rejoindre Boston vers 13h, visiter les petites universités du coin, improviser une soirée sympa, dormir et visiter tranquillement la ville en elle-même la journée pour reprendre la route au plus tard à 18h et donc être opérationnels lundi matin pour exercer notre passion ;).


C’est donc un de ces week-end où l’on sacrifie volontiers quelques heures de sommeil, à commencer par un réveil plus tôt qu’en semaine pour se retrouver à six à Siemens : Mika, Adrien, Tim, Flo, Marian et moi-même. Les Allemands dans une voiture, les Français dans l’autre nous partons sous la pluie direction Newark dans un premier temps pour compléter les voitures avec Redouane et Romain. Premier couac, après une heure de route, on tourne 40 minutes pour trouver la seule gare (pourtant grande) que le GPS de Tim ne connaît pas, et où nous attendent les deux petits rigolos.


Puis, pour continuer sur la même lancée, nous nous embarquons malencontreusement (un tunnel nous fait perdre la réception) dans le Bronx, le célèbre quartier New Yorkais où certains d’entre nous nous sommes préalablement baladés, alors qu’on aurait dû ne pas quitter l’autoroute pour des raisons d’assurance avant tout !! C’est vraiment pas le moment de faire un accident là, même en divisant les frais par huit, ça reviendrait sûrement cher. Nos deux chauffeurs ont donc expérimentés la conduite New Yorkaise avec une belle adaptation de Tim qui a loupé un feu rouge, un petit heureusement, pour rester groupés, on a fait pareil bien sûr ! Je suis bien contente que Mika soit au volant en tout cas …


Troisième imprévu, un peu plus tard, l’autoroute est fermée, apparemment à cause d’un accident … On se retrouve donc dans les bouchons pendant … longtemps, très longtemps, les minutes passent, ça avance pas, et on est à peine plus loin que New York, à un quart du trajet. Une bonne occasion d’admirer les comportements des américains abandonnés dans leur voiture … Non en fait c’est très chiant, mais faut rester optimiste. Puis en plus il pleut des cordes, et on doit subir les blagues de Romain … Non ça sert à rien de le chambre je ne crois pas qu’il lise ce blog, et puis en plus il a mis pas mal d’animation, et du début à la fin :). On rejoint donc des routes encombrés, toujours les bouchons, jusqu’à retrouver, je ne sais pas comment (sans le GPS on n’y serait encore, c’est sûr), enfin, l’autoroute. Voilà bien une heure et demie de perdue.


Bref, entre temps on s’arrête sur une station autoroute dans le Connecticut, si vous avez bien suivi, c’est entre NY et Boston, héhé. Bon, je sais c’est pas très intéressant, mais je veux juste en venir à de nouvelles curiosités culinaires. Je commence par le moins choquant : un croissant cerise-fromage … et, âmes sensibles s’abstenir, un genre de brownies (déjà là il faut penser au brownies d’un ou deux centimètres de haut et qui tombe comme du plomb dans l’estomac), avec sur le dessus … des oignons grillés !!!!! Personne n’a voulu tenter, pas même Romain, bien connu dans nos récits pour son courage légendaire. Celui qui pourrait l’aurait manger en entier se le serait fait payé, mais c’est pas le moment de tomber malade … Normal !


Ensuite, accidents, re bouchons, puis re autoroute fermée, puis retard. Ce qui nous fait arriver à ….. 18h à Boston … C'est-à-dire qu’on a mis deux fois plus de temps que prévu, c’est con quand même pour un week-end si court !! Faut dire qu’on risque de s’en souvenir longtemps de ce petit trajet. Bravo à Mika qui a bien voulu rouler tout le long, bien que je lui aie proposé la relève à maintes reprises … Conduire 10h avec un temps de chien, à moitié dans les embouteillages, fallait le faire !


La galère ne s’arrête pas là, hélas, on arrive à l’auberge de jeunesse … J’ai réservé la chambre pour 4, Marian, Romain, Redouane et moi il y a quelques jours, en cochant sur le formulaire de réservation que j’étais une fille, et … on me dit (je me retiens de l’insulter, parce qu’après tout c’est pas de sa faute) que les filles ne sont pas admises ici !!! En fait, c’est marqué sur ma feuille de réservation, mais que pouvais-je y faire après avoir payé ? J’insiste gentiment mais beaucoup, je suis avec mon cousin, on reste qu’une nuit, personne le saura, il peut garder un secret, rien n’y fait, et en plus il appelle le vigile de 2 mètres et 300 kilos qui nous dit que c’est vraiment pas possible … Quelle merde ! Bon, si j’avais pas réservé dans l’urgence parce que c’était la dernière chambre, j’aurais peut-être lu un peu mieux … Mais bon, toujours est-il qu’au niveau du formulaire ils ont accepté le payement alors que j’étais une fille … Fin bon, j’étais vraiment très énervée ! Heureusement, Mika et Adrien, qui vont dormir chez leur amie Emilie, de l’UTC et en stage ici, arrangent tout ça en lui passant un coup de fil. C’est vraiment super sympa de sa part, même si je dors sur le sol, c’est pas un problème ! Mais c’est vrai que c’était pas prévu et assez gênant du fait que je ne la connaisse pas … Enfin, ça se fait pas trop quoi !


Bref, globalement la misère s’arrête là, comme la pluie d’ailleurs. On passe à l’endroit où Tim et Flo vont dormir, puis on atterrit chez Farid, un gars de l’UTC en stage par ici aussi, dans la même entreprise qu’Emilie et Pascal, qui est aussi à Compiègne. Le voisinage est vraiment pas mal, ça rappelle un peu San Francisco, les belles petites maisons, un peu dans le même genre, quelques collines … Quant à Boston, on en a eu un bref aperçu en tournant dans la ville en voiture, quelques jolis bâtiments, une belle vue de la ville depuis un pont, etc … Ca change de Princeton, qui n’a pas de buildings, et de New York, qui n’a que des buildings et finalement pas beaucoup de charme.



Deux possibilités pour la soirée : soit aller dans un pub (important communauté irlandaise dans la ville) pour voir les fans fous furieux des Red Sox regarder le match de baseball, soit aller à une House Party où Emilie connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un … etc … qui organise une soirée Halloweeeeeeen ! Dans les deux cas, ça risque d’être sympa. La séparation se fait bizarrement en fonction de la nationalité, les Allemands au pub et les français à la fête.


On part donc quelques rues plus loin pour retrouver d'autres français, collègues de la même boite pour être en tout une douzaine. Repas dans un petit resto, duquel on sort vers 23 heures pour ensuite rejoindre la fête à pied puis en bus (gratuit en cette occasion). Evidemment les américains ne jouent pas le jeu qu’à moitie à Halloween, la plupart des gens sont déguisés, il y en a dans tous les genres, pirates, vampires, diablesses, … mais aussi des trucs plus genre carnaval comme homme des cavernes, taxi (oui, faut de l’imagination), … Pas mal de monde dans les rues, des soirées dans beaucoup de maisons sur le chemin, et puis on trouve enfin l’adresse qu’on cherchait. On rentre donc, comme si c’était chez nous, on monte l’escalier, et là, on commence à étouffer, on se fraye un passage tant bien que mal pour découvrir les lieux, en fait, dans toute la maison c’est quatre personnes au mètre carre. C’est pas forcément très très agréable, puis pas évident de discuter et tout ça …


Du coup on sort pour rentrer a nouveau un peu plus tard, on fait un petit tour du quartier, à vrai dire c’est plus sympa dehors, on peut respirer, discuter, rencontrer des gens, etc., mais le problème c’est que c’est interdit de squatter devant chez des gens, du coup, les fumeurs peuvent rester, les autres doivent rentrer dans la maison ou bien circuler, aller faire un tour, … Sinon les flics vont s’arrêter à leur prochain passage, faire des contrôles de papiers et demander aux gens de bouger … et les rondes de flics sont assez nombreuses. Le temps passe, on risque vraiment d’être claqués demail surtout qu’il va falloir faire ce qu’on n’a pas fait aujourd’hui, donc impossible de se lever tard.


Finalement, vers 3h, notre petit groupe de touristes se décide à rentrer, avec Emilie, une petite demi-heure de marche pour retourner à la voiture, et nous voila à six dedans … Rassurez vous la super voiture de Mika a une place supplémentaire en relevant l’accoudoir, heureusement qu’on n’a pas pris la mienne, déjà à quatre on aurait été serres, lol. On dépose les deux New Yorkais à leur super auberge de jeunesse où ils ont osé me refuser moi, pffff, et puis on prend la direction opposée pour arriver chez Emilie. Une charmante maison victorienne sur trois étages. Quelques personnes dehors puis le premier appartement ouvert, et des filles qui commencent à nous dire de venir … Poliment on dit qu’il est tard, qu’on doit se lever tôt et tout ça, puis on rejoint l’appartement d’Emilie au premier étage, vraiment pas mal, un grand salon, plein de canapés, ça doit vraiment être pas mal pour recevoir ! Tous les trois on se reparti l’espace, Mika sur le grand canapé, Adrien a préfère le sol, et je prends donc le deuxième canapé. Les deux mâles ne peuvent pas se retenir de descendre à l’appart d’en bas, puis reviennent un peu plus tard vu que la fête touche à sa fin. Et hop, tout le monde au lit ! (Si c'est pas mignon ça !)




Après quatre heures de sommeil, le réveil sonne … Je me lève avec une sacrée douleur à la hanche gauche, mais trop contente de voir que le sal temps d’hier a laissé place à une belle journée ensoleillée. Puis on roule direction le centre ville de Boston, où on attend les cinq autres pour visiter la ville ensemble. Petit dej’ dans les mains ils arrivent (ils auraient pu nous attendre quand même), et on part pour une marche de quelques heures à travers Boston. Un truc très sympa pour les touristes : une ligne rouge est tracée sur les trottoirs et il suffit de la suivre pour faire le tour de la ville sans rien en rater. On passe donc dans un grand parc, de jolis bâtiments, beaucoup en briques rouges (influence anglaise), des mémoriaux (Boston étant une ville chargée d’histoire), le quartier italien et quelques rues bordées de pub irlandais (ça doit être sympa en soirée), au pied des grattes ciel, puis on traverse un pont pour finir notre promenade par la montée des 294 marches (67 mètres) d’un obélisque commémorant la bataille de Bunker Hill ;), offrant un super panorama des environs. Inutile de vous dire combien la deuxième moitié fut difficile …





Evidemment il est bientôt 14 heures, les estomacs réclament. On s’arrête donc en revenant sur nos pas dans un genre de pub-resto pour un vrai bon repas ou bon vrai repas, je craque pour un saumon teriyaki accompagné de riz au safran et des légumes coupés en julienne (en bâtonnets pour ceux qui ne regardent pas Chef la Recette !). Et en plus c’est pas cher … Que demander de plus ?


Va falloir accélérer le rythme de l’après-midi. On retourne aux voitures où notre groupe d’Allemand découvre un PV de 40 dollars pour stationnement, pas de bol, ici ça pardonne pas … A commencer par la visite du MIT (Massachusetts Institute of Technology, fondé en 1861, leader mondial pour l'enseignement et la recherche en science et en technologie), un petit tour en voiture dans le campus pour tenter de trouver une place de parking, c’est assez grand, plein de bâtiments, près de 100 facultés, 10 000 étudiants, 64 prix nobels, leur propres véhicules de police (c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles on ne s’est pas garés dans le campus où il faut un permis spécial, et puis une amende suffira). Côté architecture, mis à part le bâtiment principale avec son dôme et ses colonnes grecques, c’est vraiment pas comme très beau je trouve, c’est un peu dommage pour une université pareille !




Difficilement, on contacte Benoît un utcéen qui fait son stage ici et qui nous fait visiter ses labos, le département d’intelligence artificielle et de sciences cognitives. Un gros amphi, un plus petit très bien équipés avec des micros presque invisibles qui descendent du plafond dans toute la salle, puis la salle où il bosse avec ses trois écrans et sa dizaine de Playstation 3 dont il utilise les processeurs pour son travail de recherche, … C’est sympa de voir tout ça quand même, en semaine il y a aussi des singes dans le labo d’à côté Primate Testing, et puis une autre salle Human Testing !!



Notre visite finie, on remercie notre guide, c’était très sympa d’avoir pris une heure pour nous montrer tout ça, et puis on roule vers la deuxième grande université, aussi à Cambridge : la célèbre Harvard, sans doute une des plus connues, mais aussi la plus ancienne des Etats-Unis (1636) et la plus riche du monde. Pressés, il est quand même 5h20, les Allemands n’avaient pas spécialement envie de s’y arrêter, mais ça aurait été dommage de passer devant sans découvrir rapidement l’environnement dans lequel les 20 000 gros riches étudient. Tout comme le campus de Princeton, celui d’Harvard est bien clôturé, et tout les bâtiments sont dans le même style, en briques rouges, très beaux aussi, avec d’agréables espaces verts, quelques monuments, etc. On finit par la boutique du campus, pour acheter t-shirt, pull ou autre.




Puis un grand café au Starbucks pour avoir un peu la pêche après un week-end assez crevant. Et on reprend la route pour Princeton un peu après 18h en espérant ne pas passer la nuit dans la voiture : si ça se passe comme à l’aller, on arrive à Princeton à 4h du mat’. Première fois avec la voiture de Mika, ça change un peu de la mienne du fait qu’il n’ait pas de levier de vitesse mais une manette au volant, et puis son frein à main est en fait un frein à pied gauche, et la voiture est bien plus imposante aussi, mais avec moins de réactivité …. Bye-bye Boston.


Heureusement pas de pluie, ni trop de bouchons, juste quelques ralentissements et beaucoup beaucoup de circulation, et c’est vrai que les Allemands respectent énormément les limites de vitesse, bien que les autres voitures ne le fassent pas, on se fait donc doubler à droite à gauche, par des gros camions quand ceux là comprennent que s’ils ne déboîtent pas ils nous rentrent dedans … De nouveau on a pas mal ri, et Romain a raconté plein de conneries, et ses histoires de voisinage picard. Côté finance, on a bien fait de prendre les voitures, à environ 25 dollars chacun on s’en sort bien mieux que le train et que le bus, et c’était bien plus pratique sur place en plus. Après 6 heures de route et une heure d’arrêt pour manger, on arrive à Siemens à une heure passée, donc la nuit va être courte encore une fois mais excellente.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De toute façon tu seras bientot au M.I.T