samedi 16 février 2008

The End

Ca y est, c'est fini ...

Un petit message avant de passer une nuit blanche et de prendre un avion pour San Francisco puis Las Vegas ... pour enfin rentrer en France le 24, à Belfort, où je serais jusqu'au 2 ... Donc, réservez moi un peu de temps sur vos plannings très chargés !

Un sentiment très partagé, contente de rentrer, vous revoir tous, manger de bons trucs :), retrouver un oreiller en plume, des vrais volets (les petits bonheurs), un monde moins superficiel ... et un peu tristounette de partir, de quitter pour un an cette vie de stagiaire aux US pour reprendre la vie étudiante à Compiègne (même si on va faire du mieux qu'on peut pour passer de bons moments là bas !) ..., d'arrêter les petits voyages (Montréal, Miami, San Francisco et Las Vegas), de quitter NY bien que j'ai quasiment tout vu là-bas ...

Et super contente aussi de revoir San Francisco, d'aller doubler mes économies à Las Vegas ... ou pas !

Plein de choses à vous raconter quand je m'ennuierai à Compiègne, j'ai passé des heures et des heures sur ce blog, mais j'ai pas réussi à suivre le rythme, mais je compte bien finir ces petits récits, parce que certains d'entre vous les apprécient, mais aussi parce que quelque part ça fera partie des souvenirs !

J'avais déjà fait un super stage à Portsmouth à la fin de l'IUT, je pensais que ça serait difficile de faire mieux, et maintenant c'est chose faite, mon nouvel objectif : trouver encore mieux pour le Printemps 2009 ... Si vous avez des idées d'ailleurs ...

Merci à mes fidèles lecteurs, pour vos commentaires souvent drôles, et merci aux gens qui sont tombés sur mon site en cherchant des infos sur Google ... là ça m'a fait bien rire aussi, par conséquent faudra que je consacre un message rien qu'aux mot-clés grâce auxquels les gens sont arrivés sur mon site, c'est pas toujours joli à voir !

Voilà, voilà, sur ce je vais éteindre mon ordi pour une semaine, rejoindre tout le monde à la crémaillère des nouveaux français qui sont arrivés récemment ... (Ils sont quand même une grosse dizaine, c'est vous dire combien on est exceptionnels Adrien, Mika et moi ... tout ce monde pour combler notre départ ;)). On quittera cette petite fête au milieu de la nuit pour aller à l'aéroport, et décoller à 7h de Newark, et, espérons-le, dormir 6h dans l'avion, avant d'arriver à SF vers 10h30 heure locale, où on va en profiter sans relâche !

See you all soon !

mardi 12 février 2008

Hockey sur glace

Un petit message en vitesse histoire de vous donner quelques nouvelles, je suis très très occupée en ce moment, Miami, San Francisco et tout ça … C’est tellement dur !


En fait je n’ai que trois semaines de retard sur le blog, mais ça fait plein plein de choses à dire, et vous savez ô combien j’aime rentrer dans les détails.


Alors, il y a donc trois semaines, par un froid jeudi de janvier, on est allé voir un match de hockey sur glace, c’est quand même un sport assez important ici avec le basket, le football (nul) américain et le baseball. En gros, il ne me restait plus que le hockey pour avoir vu les 4. Parce que les places y sont moins chères et parce que ça nous évitait de payer le train, nous sommes allés en voiture à Newark, à 45 minutes de Princeton direction New York. Deux voitures, dans l’une Tim, Mika, Adrien et Luc, dans l’autre Mate, David, Kristina et moi … et on a pris la golf de Kristina. En fait je l’ai tellement chambrée sur sa conduite après avoir risqué ma vie le 30 décembre qu’il fallait bien que je lui montre que je pouvais encore monter avec elle à condition qu’elle prête attention aux feux rouges !!



Je ne peux pas me retenir de faire un petit flash-back sur Kristina la pilote. En fait, c’est tout un phénomène, elle est mi-russe mi-libanaise et parle couramment français pour avoir étudier en lycée français et allemand pour vivre depuis plusieurs années à Munich … et bien sûr anglais ! Du coup c’est assez marrant quand elle se met à mélanger les langues en pensant que tout le monde parle 5 langues comme elle ;)


Kristina a aussi la particularité d’être un peu barj’, très extravertie (elle connaissait la moitié de Siemens en deux semaines, rigolote, et très sérieuse au boulot, elle passe la moitié de son temps au téléphone avec le Liban et l’autre moitié à faire de l’origami ou à s’amuser avec Luc …



Donc, pour en revenir à mon flash-back, le 30 décembre dernier j’ai passé la journée avec cette tarrée (je le dis en toute gentillesse) à NY. Et c’est elle qui conduisait pour rentrer d’une petite ville au nord de New York, et au lieu de mettre 1h10, on a mis environ 50 minutes ! Bon, c’est pas extrêmement choquant quand on sait que les limitations de vitesse aux Etats-Unis sont très basses et que de les dépasser n’est pas forcément dangereux. Le truc c’est que cette nuit-là, il pleuvait des cordes et il y avait du brouillard, enfin des conditions abominables et Kristina dirait elle aussi qu’elles étaient terribles. Sa stratégie n’est pas de réduire les risques, mais de réduire le temps du danger … héhé, maline, donc en gros, rentrer au plus vite à Princeton, donc piloter comme une dingue !


Pour ce mettre en condition, elle a commencé par mettre un genre de musique techno libanaise, très rythmée, histoire d’adapter sa conduite, le visage collé au pare-brise pour mieux voir, les zigzags sur la 4 ou 5 voies ont commencé pour doubler les voitures qu’elles roulent à droite ou à gauche (ici on peut conduire « doucement » et rester sur la file de gauche). Aussi, on devait être à 80 mph (130 Km/h) au lieu de 55 mph (90 Km/h) … Vous imaginez un peu l’ambiance générale je pense, la pluie, le brouillard, la musique, la vitesse et les zigzags. Mais jusque là ça passe, je m’accroche mais elle est concentrée, elle contrôle ses angles, elle colle un peu devant mais pour leur faire comprendre de dégager, mais ça va … le pire est à venir.


En effet, premier truc, on est à 10 minutes d’être arrivées, on roule sur une trois voies où il y a des carrefours à feux rouges tous les kilomètres. La particularité de ces feux c’est qu’ils sont adaptés à la route, à la vitesse, donc en fait le feu passe à l’orange et reste environ 5 secondes à l’orange pour laisser le temps aux voitures qui arrivent vite de passer (le retour en France va faire mal … dur de s’arrêter à l’orange). Bref, on est sur la file du milieu et là, simultanément deux choses : le feu passe orange, on aurait le temps de passer, mais la voiture à 100 mètres devant nous passe de la file de droite à celle du milieu et s’arrête, là on passe sur la file de gauche en faisant une petite frayeur à la voiture devant laquelle on se met, puis je signale à Kristina que le feu est orange … puis rouge, elle freine, freine fort, et puis on s’arrête au milieu du carrefour !!!! On regarde à droite, à gauche, et là hop elle redémarre et on continue notre chemin … Oufffff, c’était chaud.


Deuxième truc, cinq minutes plus tard … on monte en intensité. Toujours sur le même type de route, un deuxième feu, contrairement à jusque là, il n’y a plus personne sur la route (on a du doubler tout ce qui était possible, ou alors les locaux ont été prévenus du passage de Kristina). Loin, très loin, je vois des feux de circulation. Loin, très loin je le vois passer à l’orange, cette fois je ne dis rien, elle a forcément du voir (comment ne plus regarder après la petite expérience d’avant ?). On roule toujours à 130 Km/h, et on est toujours à 200 mètres du feu quand celui-ci passe au rouge. Ce coup-ci je lui dis, « Euhh Kristina …. C’est rouge là ! ». Et quatre ou cinq secondes plus tard, on passe l’intersection …. Ouais ! Elle a dû faire ce matin-là des prières à l’église pour libérer l’intersection … Le pire c’est qu’elle me sort « Tu vois quand je te dis que je suis impatiente … » !!!!!! S’en est suivi une période de rires euphoriques jusqu’à la gare, je riais un peu seule quand même, pour elle il n’y a rien de choquant, et plus vivante que jamais je suis sortie de la voiture non sans avoir remercier mon pilote pour le tour de manège, qui m’a laissé plus d’impressions que le Kingda Ka (en septembre, LA montagne russe du Six Flags), sauf qu’en sortant j’ai pas dit « On le refait ? » … Enfin … S’ils conduisent tous comme ça au Liban, ça promet.


Pour continuer la petite histoire, le lendemain, alors qu’on attendait le train pour NY avec Adrien (à qui j’avais rapidement confié mes impressions la veille au soir), Kristina se pointe essoufflée et un peu en retard par rapport à l’heure qu’on s’était donné. Et elle nous dit qu’elle a conduit comme une folle. Là, Adrien lui demande « T’as pas grillée des feux quand même ? », et elle répond « Ja, Klar ! » (avec mon parfait allemand je peux traduire « Si, bien sûr ! »), et elle ajoute même qu’elle a doublée sur une route 2x1 voie, jamais en six mois je n’ai vu quelqu’un doubler sur ces routes là, bien que longues et droites ! Sacrée Kristina !



Fin du flash-back …


Donc la pilote reprend du service, et disons qu’elle a fait quelques progrès, même si c’est pas encore ça. Elle a quand même grillée un feu rouge mais après s’être arrêtée pour vérifier qu’il n’y avait personne.


Donc on arrive à Newark, on trouve une place de parking gratuite qui nous évite les 25 dollars du parking du complexe. On mange un petit morceau vite fait avant de retrouver le groupe de la deuxième voiture devant l’entrée, on monte, on monte dans les gradins et on prend place alors que le jeu commence. Les Devils du New Jersey contre les Canadiens de Montréal, sensés être les meilleurs.


C’est un sport très sympa à regarder, sans arrêt en action, même si on comprend pas toutes les règles et qu’on a pas vu de combat (un sport où les joueurs ont le droit de se battre, c’est dingue non ?). Les équipes se renouvellent assez souvent … sur la musique typique des sports américains, d’ailleurs les sons des patins sur la glace, des coups dans le palet et des collisions contre les parois apportent beaucoup à l’ambiance aussi. Les Devils mènent le score au plus grand plaisir des locaux, puis vient le quart-temps, la mi-temps, et le troisième quart-temps avec à chaque fois de l’animation : cheerleaders (bof), lancer d’enfant sur luge sur glace, concours de rapidité d’ingurgitation d’un burger, et, pour gagner un gros 4x4 qui vient carrément défiler sur la glace, un dernier petit jeu dont le but est d’arriver à tirer le palet dans une toute petite ouverture du goal. Finalement, les Canadiens remontent au score, puis on a un 2-2 et finalement un 2-4 pour les Canadiens je crois …







Deux petites vidéos pour ceux que ça intéresse. Sur la première les Devils mettent un but, le public est content et Mika chante ;). Sur la deuxième, on voit un peu mieux, rien de spécial à part que les joueurs qui se titillent pour choper le palet.


Voilà une soirée fort sympathique qui s’achève dans le vent très froid de Newark, et puis on redivise le groupe, Kristina reprend le volant et nous ramène à Siemens tandis que les autres s’arrêteront sur la route pour manger.

vendredi 1 février 2008

Une grosse journée de tourisme

Le 12 janvier, par un beau samedi, Adrien et moi sommes allés faire les vrais touristes à New York … Ouais, on a souvent été à NY, et pourtant je n’avais jamais été sur Ellis Island voir la Statue de la Liberté, j’avais rapidement vu Downtown, enfin surtout Ground Zero et le centre administratif mais pas vraiment Wall Street, c’est quand même un truc à voir, et puis je n’étais pas non plus montée au sommet d’un gratte-ciel pour admirer la ville de haut. C’est maintenant chose faite !


Vous me connaissez, je vais pas vous laisser comme ça sans détail … Seuls motivés, c’est donc en duo que nous partons tôt à NY, je passe chercher Adri, on se gare à 100 mètres de la gare au Dunkin’ Donuts, petite feinte pour ne pas payer les 4 dollars du parking, et puis on est tellement bons qu’on arrive en avance à la gare et on prend le train d’avant celui qu’on avait prévu … C’est tellement mieux organisé quand les Allemands ne nous mettent pas en retard … ;-). En plus de ça, on paye moitié prix, puisqu’on a déjà chacun un billet en poche grâce aux trains blindés qui ont plusieurs fois auparavant empêché les contrôleurs de faire leur boulot. Et puis il fait super beau. Bref, très bien géré tout ça !


On revoie notre planning très chargé dans le train, on économise plus ou moins aussi le métro, Adrien ayant déjà une carte et moi ayant emprunté l’illimitée de Joanna, très généreuse sur ce coup ! On file direction Wall Street, et sans trop comprendre on se rend compte qu’on se retrouve à Brooklyn, en fait c’est sûrement dû au fait qu’une des plateformes pour une des lignes était fermée, et du coup ce train est sans doute passé sur l’autre plateforme par laquelle devait passer notre ligne … Vous me suivez ? Bref, pour ce coup on n’y peut pas grand-chose ! Et donc, c’est en perdant notre avance qu’on reprend le métro pour Manhattan … L’occasion d’avoir vu Brooklyn un samedi matin … Ouais faut voir le bon côté des choses !


Voilà enfin Wall Street, la bourse, les jolis bâtiments, et tout ça, on se répartit les tâches en vrais touristes, l’appareil photo pour moi et le guide touristique pour Adrien. En y repensant je me dis qu’on aurait dû faire l’inverse : Adrien a un super sens de l’orientation … dès lors qu’on est en voiture (:-P) … Il nous fait quand même fairele tour d’un pâté de maison, troublé notre parisien-picard cherche Wall Street alors qu’on y est passé deux fois, puis il finit pas comprendre que ce n’est pas un bâtiment mais bel et bien la rue ! Et oui … Pourtant d’habitude il est plutôt intelligent :-).



On a tous vu Wall Street à la télé, mais en fait j’imaginais pas vraiment ça comme ça, mis à part les architectures du Stock Exchange (1è photo ci-dessous), la plus grande bourse mondiale, et du Federal Hall (les deux autres photos), tous les deux de grands bâtiments avec leurs belles colonnes corinthiennes. En fait ce qui surprend c’est l’étroitesse de la rue, on est loin des larges avenues. En plus, Wall Street est très sombre du fait de la hauteur des gratte-ciels des grandes banques qui s’élèvent haut, très haut en rendant les bâtiments qui font la célébrité du quartier assez petits, et en soulignant un contraste architectural que j’aime beaucoup. (Oui en ce moment je rédige beaucoup mon rapport, ça se voit à ma manière de bloguer un peu non ?). On aurait bien aimé rentrer dans le Stock Exchange mais c’est impossible je pense, il y a des gardes un peu partout … Normal. Mais ça doit être marrant à voir, la bourse est une des seules à fonctionner encore à la criée apparemment.



Au bout de la rue, Trinity Church, première paroisse protestante de la ville, construite en 1696, à cette époque est surplombait la skyline de New York, pas évident à imaginer …



Après ce petit tour très plaisant, bien que ce soit un samedi et qu’on n’ait pas vu les courtiers courir dans la rue, on continue notre chemin vers le sud en passant devant la statue en bronze du taureau agressif, symbole de la vigueur financière de Wall Street, photographiée par les touristes. D’ailleurs, on s’excuse auprès de tous les boursicoteurs de la chute des cours provoquée par notre passage !


A peine quelques minutes de marche pour arriver à Battery Park, au sud duquel partent les ferries pour Ellis Island. On passe devant une sculpture très moche, Adrien m’explique alors qu’elle était, avant les attentats, au pied des tours jumelles, d’où le fait qu’elle soit complètement difforme et crade … On a aussi des gars qui se baladent en binôme l’un poussant un chariot avec un gros carton recouvert de tissu, et l’autre quelques mètres devant avance en annonçant doucement « Gucci, Prada, Rolex, … » … On a compris, dès qu’il y a des touristes, il y a de la contrefaçon, dans cette ville c’est assez impressionnant quand même … C’est pas à ce point à Paris si ?


On arrive à la première file d’attente, celle pour prendre les billets pour le ferry, Adrien va voir si c’est faisable aujourd’hui, sachant que parfois il faut attendre 5 heures, et qu’on n’a pas envie d’attendre tout ça … Et, selon lui, pas beaucoup de monde par rapport à la première fois où il était allé. 12 dollars me semble-t-il pour aller voir la statue, sans monter au-dessus (je vois pas trop l’intérêt d’y monter, si on est dessus on la voit pas … peut-être pour voir le panorama mais bon, bof). Donc après cette première file d’attente on passe à la deuxième, plus sérieuse, et oui, contrôle de sécurité, et pas un petit truc, c’est comme aux douanes des aéroports, on a eu le droit de garder les chaussures, mais il a fallu ôter la ceinture, vider les poches et tout le tralala. Et les fouilles ne sont pas faites à la légère, la vraie procédure … Mais ça va, pas pour nous …


Puis on embarque pour Ellis Island, 10 ou 15 minutes en ferry, avec une superbe vue sur Downtown, la même qu’il y a 4 mois, quand une des premières fois à NY on avait pris le ferry gratuit pour Staten Island rien que pour admirer la vue sur Manhattan, la seule différence c’est que c’était de nuit. Des photos, encore et encore …Manhattan s’éloigne et la statue s’approche. La voilà enfin, c’est pas trop tôt me direz vous … On a eu raison de traîner, et de choisir ce jour, avec un beau soleil, et peu de monde.



Sinon, la Statue de la Liberté est haute, très haute, 93 mètres, on dirait pas si haute de loin. Vu qu’on la connaît tous pour l’avoir vu un million de fois dans les médias, il y a pas vraiment de surprise, je vais pas vous la décrire faut pas abuser … Je vais juste vous rappeler que c’est grâce aux français que les Etats-Unis ont été la première puissance mondiale. Eh bien oui parce que grâce a nous et aux touristes comme nous qui veulent voir la statue, parce qu’on ne va pas à NY sans la voir, les USA gagnent 50 millions de dollars par an !


On en fait le tour en la prenant en photo sous tous les angles, on fait de même avec la vue sur les gratte-ciels de Manhattan ... D'ailleurs Adrien vous montre sur la photo ci-dessous où se situe l'Empire State Building ... Non, à vrai dire il râlait, soit disant que je cadrais mal, mais la photo rend plutôt bien !



On passe devant des statues miniatures et plutôt sympas de gugus, dont Eiffel et Bartholdi (qui a aussi sculpté le très célèbre Lion de Belfort) …


On va voir la petite boutique de souvenirs en sachant très bien qu’on ne va rien acheter, et puis affamés, on reprend le ferry, guide touristique en mains pour trouver un bon resto original pas cher … Sans succès. En plus le ferry s’arrête un bon moment sur Liberty Island, entre Ellis Island et Manhattan, histoire de faire descendre ceux qui veulent voir le musée et prendre ceux qui en sortent.


Retour à Downtown, on prend le métro en prévoyant de sortir à Little Italy, au moins des pâtes ça nous ira à tous les deux, et puis à force de discuter, au bout d’un moment on s’aperçoit qu’on a pris l’express, et du coup on s’est pas arrêté où on voulait. Hop, on recommence dans l’autre sens avec un local, qui s’arrête à chaque station. Puis on a un peu de mal à trouver la bonne rue de Little Italy, et vers 3h on entre dans un resto, un menu à 10 dollars, un plat de pâtes plus un plat de résistance assez bons. Digne d’un italien, mais après bien des frayeurs, Adrien a réussi à garder son pull blanc intact. Bien joué !


On reprend le métro vers Uptown, pour sortir vers le Rockefeller Center, avec pour plan de voir la ville de haut avec le Top of the Rock. Pour la petite anecdote Adrien demande à l’entrée du célèbre complexe où est ce qu’on peut accéder au Rock of the Top, désolée pour lui, c’est de ma faute … Je l’ai convaincue la veille que c’était dans cet ordre là. On descend deux étages, pour payer les tickets, puis on attend un ascenseur qui on l’espère nous emmènera en haut avant qu’il fasse nuit noire, mais non, il nous emmène à peine quelques mètres plus haut pour le contrôle de sécurité, un peu d’attente encore mais le contrôle est vraiment moins poussé que celui de ce matin.


Puis encore un peu d’attente pour prendre l’ascenseur, en passant une photo devant une affiche de la skyline de NY en noir et blanc, assis sur une poutre métallique … Mais je trouve ça con d’acheter une photo devant une affiche non ? Voilà, on monte, ça va super vite, une petite minute pour atteindre le 67e étage, oreilles bouchées, tout ça …


Bon, il fait déjà un peu nuit, mais c’est quand même super joli et surtout la première impression, c’est ultra silencieux et bien sûr très impressionnant !! On fait plein, plein de photos, de tous les côtés, puis on s’aperçoit qu’on peut encore monter à l’étage suivant pour refaire des photos, puis encore un étage pour cette fois ne plus avoir les vitres dans lesquelles le flash se reflète, et qui empêchaient le vent bien glaçant de nous atteindre. En tout cas, on a amorti la presque vingtaine de dollars payés en faisant des super poses, 50 essais pour avoir une photo où on voit et notre visage et les lumières des buildings, bref ça nous a bien amusé ! On descend de là, en remarquant que le plafond de l’ascenseur est vitré et fait une drôle d’impression avec la vitesse.



On sort avec l’idée d’aller voir Madison Avenue et toutes les boutiques de luxe qu’Adrien n’avait pas encore vues, mais comme on sort du mauvais côté du Rockefeller je me suis un peu gourrée de sens pour y aller, rien de grave, juste 10 minutes de marche en trop … Décidément on n’est pas doué aujourd’hui ! Comme la promenade le long des célèbres boutiques fait bien trois kilomètres et qu’on la commence trop au sud, sans voir trop de riches (peut-être étais-je bien tombée en y allant juste avant Noël), on reprend notre route dans le sens inverse mais sur Park Avenue ce coup-ci, juste à côté, une rue qu’on savait très riche parce qu’elle correspond à la rue de la Paix au Monopoly (on a de bonnes références oui). En fait c’est une très large avenue avec entre les deux sens de circulation … de la verdure, serait-ce la cause des prix élevés de l’immobilier ?


On passe devant des grands hôtels, on croise des gens allant sans doute à des réceptions, et on s’arrête prendre des photos quand Adrien s’extasie devant les concessionnaires Ferrari et Mercedes de luxe, voir son blog pour plus de détails sûrement. On arrive ensuite devant le fameux Waldorf-Astoria, 5 étoiles, auquel on a prévu une petite escale. De l’extérieur, rien de très exceptionnel, le bâtiment n’est pas particulièrement beau, mais il y a plein de gens en costards et robes de soirée qui attendent que le portier leur appelle un taxi ou leur voiture avec chauffeur.



C’est en jeans qu’on entre dans le grand hall luxueux, difficile de se fondre dans la masse, marbre et moquette au sol, colonnes de marbre aussi, très hauts plafonds avec d’immense lustres, restaurants, boutiques Cartier et autres, larges couloirs …


Puis on prend les escaliers, et au premier étage, une réception, si déjà on est là, autant faire les curieux jusqu’au bout, évidemment ceux qu’on croise, sur leur 31, nous regardent étonnés, des jeunes, des moins jeunes, tous sans doute avec de gros revenus. On s’approche de la salle de réception, énorme, des centaines de personnes, peut-être un millier, assis autour de tables rondes, … C’est le niveau au dessus de la soirée de Noël de Siemens ! On se fait gentiment remercier lorsqu’on atteint l’entrée de la salle, normal, Adrien tente d’expliquer qu’il veut juste jeter un œil, mais un « Thank you » avec le sourire veut tout dire … Bon, c’est normal ! On a quand même du mal à imaginer le coût d’une telle soirée, on se demande bien qui sont ces trois hôtes dont les noms sont affichés et en quel honneur cela est-il organisé …


On n’en saura pas plus, on reste encore quelques minutes dans les parages, on va visiter les toilettes (lol), puis on a pris l’ascenseur pour voir un peu plus haut, à quoi ressemblent les couloirs … Ouais, ça nous amuse!


Un Burger King sur le chemin du retour, ça faisait longtemps tiens ! Quelques boutiques pour touristes parce qu’Adrien cherche une casquette NY pour son beau-frère, et puis, on est pile à l’heure à Penn pour prendre le train, fatigués de cette longue mais superbe journée de tourisme !