mercredi 26 décembre 2007

Décembre et ses quelques soirées

Tout d’abord, joyeux Noël à tous !


Profitant de ces quelques heures de libres dans mon planning très chargé ;-), j’ai décidé pour votre plus grand bonheur de rattrapper mon retard sur ce blog, je vais faire ça tellement efficacement que vous allez même avoir du mal à suivre ! D’ailleurs c’est un peu embêtant je sais pas trop par où commencer … Ca fait tout pile un mois depuis notre petite escapade à Montréal !


Le retour du Canada a aussi été toute une aventure pour moi, j’ai finalement dormi que 3h en fin de matinée. Et en cette fin de semaine de Thanksgiving, Joanna m’a invitée à me joindre à la famille pour le repas du dimanche soir. Gros gros repas, comme la demi-douzaine de repas qui ont précédé pour eux, avec des trucs typiquement polonais, des espèces de raviolis, et autres spécialités mais j’ai pas pu tout gouter, il y avait beaucoup trop. C’était très sympa, très européen, avec Joanna en bout de table, moi a sa gauche, sa cousine parfaitement francophone a ma gauche, les parents de Joanna qui parlent bien mieux Polonais qu’Anglais à sa gauche, Vince à la droite de Joanna et ses parents Italiens et non anglophones à sa droite. C’était vraiment particulier, le repas a tourné autour des souvenirs d’enfance des parents polonais et italiens, du coup quand c’était en polonais, Joanna traduisait simultannément en italien ou anglais, et quand les Italiens répondait elle traduisait en polonais. Excellent ! Et elle faisait ça tout naturellement … Heureusement que je comprend pas trop mal l’italien quand même …


Dans le genre douée aussi, il y a la cousine, étudiante en linguistique avec une spécialité en Français, qui fait sa thèse sur les dialectes apparemment. Dès que je l’ai vu j’ai cru qu’elle était française, du coup je lui ai fais la bise, sans réfléchir, et puis on a parlé français, et elle a pas du tout d’accent, peut-être un très léger accent, mais franchement c’est incroyable pour quelqu’un qui n’a jamais mis les pieds en France. Et, en plus quand elle parle anglais, c’est pareil, on croirait une américaine, les gens lui disent qu’elle n’a pas d’accent etc, alors que ça fait deux mois qu’elle vit aux Etats-Unis, et elle a passé toute sa vie en Pologne. J’étais assez impressionnée, elle m’a expliquée que ça lui a toujours plu, qu’elle s’y est mise très tôt et tout ça, et que du coup elle n’a pas d’accent.


Pour donner une touche un peu plus française à la soirée, celle-ci se poursuit en visionnant La Môme, en français sous titrés anglais, parce qu’ils aiment les versions originales. Tout le monde a beaucoup aimé le film (même moi, et pourtant c’est français !), ils connaissent les chansons les plus connues etc, et j’ai pu voir que la cousine à Joanna maîtrise même les quelques mots d’argots qu’on rencontre dans le film, comprend toi malgré l’accent parigot … Bien !




Ensuite, pendant le mois de décembre, un petit enchaînement de soirées, avec tout d’abord celle du triple anniversaire, les 25 ans de Flo, les 20 d’Adrien et les 24 de Chris. Pas mal de monde, chili con carne et de quoi d’hydrater, fête très sympa d’autant plus qu’Adrien, Mika et moi avons eu le privilège de dormir sur les canapés … Hélas, affronter les restes de la soirée au réveil est plutôt écoeurant, les verres a moitié plein, l’odeur de l’alcool dans l’air, etc, mais bon … Vite fait on a aidé à ranger un peu, rassemblé les bouteilles, les poubelles, etc … Puis je suis retournée dormir chez moi !







Le week-end d’après, rebelote, dans un autre genre pour commencer avec le vendredi soir la soirée de Noël de Siemens. Effort vestimentaire exigé, superbe réception dans un hôtel, les invités sont accueillis avec petits fours et sushis par des serveurs « habillés en pingouins » comme on dit … Vins, cocktails et jus d’orange coulent à flots. La seconde partie de soirée se passe dans une grande salle, une trentaine de tables rondes de 10 personnes entourent une petite piste de danse. DJ pour mettre l’ambiance, buffet riche et varié, très bon repas, ça change de d’habitude … Vers minuit, la soirée prend fin, elle se poursuit à Washington Road, comme toujours … Je charge la voiture de gens non aptes à conduire en repartant, je suis trop gentille :-) et réveille un peu, par erreur bien sûr, Joanna et Vince en rentrant sans savoir qu’ils dormaient dans le salon … Oui, les parents de Vince sont toujours là, ça fait un bon mois pour eux !









La semaine d’après, une cake party, concept plutôt sympa, que des desserts, hummm, donc chacun amène un truc, et c'est assez différent des autres fêtes, alcool avec modération, fin de soirée vers minuit, … Ca se passe chez un étudiant de l’université, un ami d’Andreas un chercheur à l’université qu’on a rencontré lors d’une précédente soirée. D’ailleurs l’hôte en question est d’origine de San Francisco !!!




Au fait, en parlant de San Francisco, ça y est, je me suis décidée et j’accompagne Mika et Adrien là-bas après le stage. Puisque je vais leur servir de guide ils ont accepté de me rembourser mon billet d’avion (si seulement c’était le cas !!) … Plus sérieusement, on part donc le 16 février de Newark à SF (le stage se finit le 15), on reste 4 nuits dans une auberge de jeunesse super bien localisée, pas chère et bien (lol), et puis on décolle le 20 au matin pour Las Vegas, voir le monde des casinos, deux jours et une nuit, et repartir le 21 en soirée pour arriver à Newark au petit matin, le lendemain donc … C’est là qu’on se rend compte que le pays est grand, 6h de vol pour NY-SF, et trois heures de décalage horaire … Ensuite, une nuit sur un canapé chez Flo je l’espère, pour reprendre l’avion pour notre bon pays natal le 23 au soir, et arriver dans le plus beau pays du monde (j’exagère ok) le 24 dans la matinée … C’est chargé, ça me stresse déjà tout ça ! J’aurai une petite semaine pour voir tout le monde (je pense engager un expert de l’organisation pour me faire mon planning des visites), et re-déménager à Compiègne … :-(


Revenons à nos moutons (je déteste cette expression en fait, mais elle me fait rire), 10 jours plus tard, encore une soirée, cette fois-ci pour l’anniversaire de Mirja, toujours au même endroit. Ce qui est magique ici, c’est que même en prévenant les gens la veille, et même si c’est en plein milieu de semaine, la maison finie pleine … avec la vingtaine de « vrais » invités, ceux qui les accompagnent, et d’autres qui arrivent pas le bouche à oreille … Très vite, la soirée devient germanophile (je me rappelle avec tristesse le bon vieux temps de la majorité française dans notre petit groupe …) et vu qu’elle a commencé tôt, qu’on est en semaine, etc, je pars un peu après 1h, ce qui après tout est très respectable …


Bon en fait, pendant ce mois de décembre il n’y a pas eu que des soirées, on a aussi travaillé … Sur la même lignée que les autres mois pour vous dire … Et il y a eu deux petites journées à New York pour voir un peu l’atmosphère avant Noël, et parce qu’on s’ennuie jamais à NY, et parce que faut bien le dire, c’est bientôt la fin, on va plus avoir énormément d’occasions d’y aller. Février étant déjà très très chargé ! Donc je garde ces journées New-yorkaises et les préparatifs de Noël et les quelques autres trucs qu’il faut que je vous raconte pour un prochain message, celui-ci commençant à être long !


Joyeux Noël encore, manger bien surtout (c’est fou ce que les bons repas prennent de l’importance quand on est loin de la France !).

lundi 24 décembre 2007

Un petit cadeau pour vous ;-)

Un petit message simplement parce que je peux pas vous laisser passer Noël sans que vous ayez vu ça ... Déjà que vous êtes tous super triste de pas passer Noël avec moi … Toutes ses disputes pour venir me voir si bien que j’ai décidé, pour ne pas avoir à trancher entre tous mes fans, d’accueillir les potes à Flo qui attérissent le 25 ! Décision qui a d’ailleurs permis à certains d’acheter un four et des plaques à induction, au lieu de prendre 2 aller-retours, Paris - New York, et s’embêter à découvrir la ville et tout et tout …


Passons aux choses sérieuses … Comme on l'a tous vu à la tele, les Américains aiment bien décorer leurs maisons pour Noël, comme dans l'Est de la France, mais en plus grand quand meme. Du coup depuis un mois, chaque jour je vois de nouveaux trucs, certains font dans la sobriété, avec goût, juste quelques belles guirlandes bien placées, chez d’autres c’est pas très chouette, mal arrangé, désorganisé, et un petit paquet ne mettent rien ... Et parfois on trouve des trucs complètement fous, c’est assez rare je pense et j’imagine pas qu'on puisse avoir ça en France ...


C'est à 10 de chez moi, dans une petite ville qui s'appelle Lawrenceville, une maison illuminée, animée, en synchro avec les musiques de Noël (ou autres) émises sur les ondes dans le kilomètre autour .... Et oui, le type a même sa propre station par ici ... Donc il suffit d'aller devant la maison, de mettre la radio sur la bonne fréquence et on a un show à l'américaine comme sur les trois vidéos que je vous fournis pour que vous appreciez.


Donc pour ne pas perdre en qualité (déja que l'appareil avait du mal à suivre), au lieu de les mettre sur Youtube ou autre, j'ai décidé pour le coup de les stocker aux adresses qui suivent, et donc à vous de les télécharger .... C'est pas très dur, il suffit de cliquer sur "start download". ;)

http://www.mediafire.com/?1rekbftg3je
http://www.mediafire.com/?2n1gntrrmme
http://www.mediafire.com/?fmmpdtxvnfr


Voila, voila !


Joyeux Noel à tous, manger une tranche de foie gras en pensant a moi ... ! Impossible d’en trouver ici, sans doute à cause de la défense des pauvres oies …

mardi 11 décembre 2007

Basketball & Football américain

Comme vous l'avez remarqué, ce blog a été laissé à l'abandon les deux semaines avant qu'on aille à Montréal. Du coup, très rapidement je vais rattraper ce petit retard et donc revenir en arrière au vendredi 9 novembre où on est allé voir un match de basket au Madison Square Garden. Bien sûr, il ne faut pas manquer ça quand on passe quelques mois dans les parages, c'est un vrai spectacle ! Pour l'occasion, c'est donc les Knicks de New York qui jouent contre les Magic d'Orlando.


On est arrivé un peu en avance et prenons place vers les dernières rangées de ces immenses gradins, j'aurais jamais cru qu'on verrait si bien de là ! Petit a petit, ça se remplit, puis les joueurs rentrent sur le terrain pour s'échauffer en faisant un peu le spectacle en montrant leurs super tactiques et acrobaties pour mettre la balle dans le panier ... C'est sympa. Les joueurs sont ensuite présentés, à la chaîne pour l'équipe en visite, et puis comme des stars, lentement, un par un, pour les joueurs locaux avec des gros projecteurs, de la musique qui va bien, et tout, et tout.



Ca y est le match commence, c'est assez divertissant, ça bouge sans arrêt, quelques petites pauses, les changements, etc, mais toujours très rapides. Pendant les quart temps on a le droit à diverses interventions comme les Pom-Pom girls et des gymnastes hip-hop à deux reprises et des gars de l'armée qui font les majorettes avec leurs armes ... Etonnant comme spectacle pour un match de basket, non ?











Les scores sont serrés tout au long du match, au fur et à mesure le suspens monte, les fans se déchaînent, enfin surtout l'espèce de fou furieux qu'on voit s'exciter de plus en plus .... En tout cas, l'ambiance est là pour les Knicks, avec la musique si particulière aux sports américains qui se cale sur le rythme du match, et les spectateurs qui évidemment rentrent dans le jeu pour encourager leur équipe. Au final, ça n'aura pas vraiment marché, les Magic creusent le score sur la fin, pour arriver à une dizaine de points d'écart en approchant donc les 100 points. Lors du dernier quart d'heure l’arène commencent à se vider, les habitués doivent savoir que le match est long et barbant à la fin, plein de fautes suivies de lancés francs, que des lancés francs ... Et les Knicks s'inclinent donc a 100 contre 110, un truc comme ça ...


Il doit être maintenant 22 heures ... et donc on a faim. Pour prolonger la soirée autre part qu'au McDo, Tim avait repéré des adresses de bars a Shisha (narguilé) (oui, déjà à ce moment là il commençait à en manquer ...). Et pour une raison que j'ignore, on traverse Manhattan d'Ouest en Est à pied, le problème c'est pas vraiment de marcher, mais c'est qu'il pleut ... On arrive donc dans un restaurant Turque, où on a très bien mangé et à un prix raisonnable si je me souviens bien. Par contre vu qu'il se fait tard la shisha sera pour une autre fois, ce serait dommage de rater le dernier train ! On repart donc à pied, sous la pluie (???), rejoindre Penn Station et prendre notre train, comme toujours bondé.




Le lendemain, boulot ... ah non, changement de plan, il y a le dernier match de football américain de l'université de Princeton. La journée aurait dû commencer par un barbecue (en novembre oui ...) avec d'autres groupes de stagiaires, notamment les suisses, ... Mais un coup d'oeil par la fenêtre, le sol est mouillé, je prolonge un peu mon sommeil pour me lever vers midi et partir à 12h40 de chez moi, puisque le match doit commencer a 13h. Petit problème : un monde fou sur la route, dur de se garer, etc ... tous ces gens qui vont voir le match, c'est que ça doit être sympa.


Un peu moins cool que le Madison Square Garden, le stade est en plein air, bien sûr, il fait froid et il y a du vent !! Les gradins sont loin d'être pleins : mais où sont passés tous les gens qui remplissent les parkings sauvages ??? En plus, pour faire contraste avec le match d'hier, qui était vraiment super avec les animations et tout ... et bien, maintenant je peux le dire, et je pense pas être la seule à le penser, le football américain, c'est vraiment, vraiment très nul ! Pire que le baseball, qui n'est déjà pas un jeu très actif ... Le football américain doit plaire à l’américain moyen sans doute, celui qui roule en pick-up …


Déjà, il doit y avoir 50 bonhommes de chaque coté, donc ça fait une centaine de joueurs, les équipes changent toutes les deux minutes environ ... Du coup, au bout d'une heure de présence à nous les geler, le compteur n'affiche qu'un quart d'heure de jeu ! Les pom-pom girls du basket avec leurs chorégraphies, disons, pas trop mal, sont remplacées par des cheerleaders de 14 ans qui font des pyramides humaines et lancent des cris de temps en temps, et je dois dire, sans vouloir être méchante, qu'elles sont un peu ridicules les pauvres ... Il n'y a plus de militaires ni d'acrobates hip-hop mais les fanfares de chacune des universités pendant les quart temps. En plus de ça, au bout de ces deux heures il doit y avoir 3 - 10, et vu que les points grimpent un peu à la manière du Rugby, ça veut dire qu'il a dû y avoir 3 voire 4 actions dans le jeu ...





Au bout de deux heures, congelés et ennuyés, on quitte le jeu, c'est donc la mi-temps mais on en a assez vu, pour moi c'était une première et une dernière ! Un petit café au centre-ville de Princeton, que ça fait du bien !!! Puis chacun rentre au chaud chez soi.




Le dimanche … je sais, en tant que française, respectueuse des droits des travailleurs et tout ça, c'est une honte, mais on a tous travaillé en ce 11 novembre … Donc rien de spécial à raconter, si ce n’est que Flo, l'ami allemand, m'a appris que pendant que les français fêtaient l'armistice, les allemands fêtent le début du carnaval apparemment ... C'est bizarre non ?

mardi 27 novembre 2007

4 jours à Montréal

Mercredi :


3h00 le réveil sonne, je saute de mon lit de camp installé dans le canapé … Oui les parents de Vince sont là depuis deux semaines et dorment donc là le week-end avec eux et je leur ai volontairement cédé mon lit pour ne pas avoir à réveiller quelqu’un qui dormirait dans le salon en plein milieu de la nuit. C’est tôt, très tôt, mais c’est Thanksgiving, des millions d’Américains vont prendre la route pour retrouver leur famille, et si on part à une heure plus sympa, on risque de passer 20 heures sur la route.


Je prend le volant en premier, la répartition des voyageurs se fait très naturellement, les Allemands Flo, Tim et Mirja d’un côté avec Luc, notre Genêvois qui maîtrise l’Allemand, et Mika, Adrien et moi de l’autre avec Romain que l’on retrouve une heure plus tard à la gare de Newark. Redouane, qui devait venir, s’est désisté à la dernière minute pour cause de problème digestif semble-t-il … Compatissons ! ... L’innovation par rapport à Boston est que maintenant on a des talkie-walkies ce qui va faciliter la navigation de la voiture non équipée d’un GPS en cas de séparation, mais aussi amuser tout le monde et permettre une bonne communication des deux équipages … Première pause, petit-déjeuner au McDo pour les courageux, pour les affamés, ou pour les fans … Après bien six ou sept heures de route, on passe la frontière, déjà très amusés par l’accent du douannier.


Et vers 12h, on arrive à notre hôtel 4 étoiles, le Novotel que nous a gentillement réservé Joanna. On gare nos deux voitures pour 15.50 dollars chacune la journée, fallait s’attendre à cette dépense. J’ai un peu de mal à choisir mon langage avec la réceptionniste, une phrase en Français, une en Anglais … Ca fait tout bizarre … La communication se fait et justement, aïe, mauvaise surprise, elle nous annonce que la réduction que nous a proposé Joanna valait pour une chambre de deux lits doubles, comme convenu, mais uniquement pour deux personnes, par conséquent, il va falloir payer 20 dollars supplémentaires par jour par personne, donc en fait, au lieu d’avoir les deux chambres pour 200 dollars par nuit, on les a pour 340 dollars. C’est tout de suite moins drôle sachant qu’elles ne vont servir qu’à dormir. On n’a pas le choix de toutes manières. Les chambres sont tout de même assez cools, comme prévu, on répartit les lits, on se pose un instant et hop c’est parti pour une prise de repères dans Montréal !


Premier petit tour dans le brouillard de la ville à pied, le centre-ville, chinatown, le quartier latin, le vieux-Montréal, une rapide promenade ménée par Luc qui a déjà visité la ville il y a quelques années …. Ca a l’air très sympa, joli, accueillant, animé, assez sûr, … Et froid, bien sûr, on n’est pas au -30°C des mois de Février mais on tappe dans les températures négatives, c’est sûr, c’est pas si terrible mais ça se sent quand même. Echarpes, gants, bonnets et grosses vestes sont évidemment conseillés et appréciés, dire que j’ai passé l’hiver dernier avec ma petite veste d’été … Avec ce froid, la fatigue, et la tombée de la nuit, un bon café est bien mérité. Merci d’ailleurs à Luc qui paye son coup. Puis, on enchaîne dans un bar pour quelques bieres et quelques parties de cartes avec un fond de hockey sur glace à la télé …La soirée se finie vers 11h au McDo, pour la deuxième fois de la journée pour certains d’ailleurs … Marc, un ami de Luc qui va l’héberger nous rejoint, puis on retourne à l’hôtel pour plonger dans un profond sommeil vers 1h.




Tim, plus heureux que jamais, et qui m'en veut si j'oublie de mettre une photo de lui ;).


Jeudi :


On se lève à 10h … normal … Quand Luc vient nous sortir du lit, prendre son PC pour trouver un café avec wifi pas trop loin, notre chef d’entreprise préféré doit travailler pendant qu’on s’apprête. Pendant la nuit, il a neigé quelques bons centimètres, et ça va continuer toute la journée par averses, c’est beau une ville sous la neige mais les températures trop basses n’ont hélas pas donné de poudreuse ! L’hôtel est très bien situé, tout près de la rue commerçante de Montréal, Ste-Catherine, une petite marche et on retrouve Luc pour le petit déjeuner dans un café !


Vers 13h, on sort de là pour chercher les voitures … Première experience de conduite sur neige avec grosse américaine automatique, après hésitation de ma part à prendre le volant, mais avec un Suisse requisitionné en copilote c’est bon, c’est rassurant. En fait, j’avais depuis notre arrivée ici une petit inquiétude à ce niveau là puisque chez nous, l’embreillage sert énormément pour la conduite sur neige, surtout pour les démarrages, pour éviter de patiner et tout ça … En fait, tout se passe bien, juste quelques légères pertes de contrôle à cause de nos pneus assez nuls. Direction le biodôme, site olympique, avec une sorte de petit zoo en interne et où l’environnement animalier est très bien reproduit. … Les pinguoins remportent sans hésitation le plus de succès, c’est juste super marrant de les voir se prendre pour des dauphins, pour des canards et se dorer la pilulle en sortant de l’eau …





Puis on sort, vers 17h du truc, dans la crainte d’une route transformée en patinoire avec la baisse de température, je laisse le volant à Luc ! On va garer les voitures gratuitement dans la rue où vit Marc, là où Luc est hébergé, et là où les escaliers extérieurs font peur, en fer, on a juste l’impression qu’un morceaux va casser à cause du gel, où pour n’importe quelle autre raison … A pied, on part donc tous ensemble passer la soirée … Une délicieuse crèpe avant pour se rechauffer, s’asseoir et profiter d’être dans une ville à influence européenne pour manger bon !


Un petit billard et quelques bières pour attendre l’heure du souper (expression locale) … Un trentenaire québecois qui passe de toute évidence sa vie dans ce bar à jouer au billard commence à jouer avec eux, bien sûr assez émêché, il se révèle assez rapidement très chiant et cherchant un peu les embrouilles, du coup on part, de toutes façons va falloir manger. On marche encore pour trouver un endroit sympa … Dur dur de mettre d’accord un groupe d’une dizaine de personnes … Bien que le froid devrait avoir tendance à faire accelérer les choses. Il y a beaucoup de choix, ce sera un resto grec copieux, bon et pas cher pour cette fois-ci ! On sort a 11h du resto pour un aller dans un bar à shisha, tant tant attendu par Tim … Et puis, on enchaîne avec un deuxième bar pour quelques verres ! En finissant la journée avec une bonne vingtaine de minutes de marche pour retourner à l’hôtel vers 4h …





Vendredi :


Le plan est d’être prêt à 9h30 mais bien sûr le réveil tarde, … Sauf pour les Français, dont je fais partie malgré mon appartenance à la chambre germanique pour ces quelques jours ... On reparlera donc de la discipline de ces chers allemands ! Finalement, je m’éclipse de la chambre pour aller voir les autres sans réveiller Flo, Tim et Mirja (ils m’ont forcément entendu me doucher, ont senti l’odeur de ma super crème Nivea, et entendu le sèche cheveux), je tombe synchro avec mes trois compatriotes (si c’est pas magnifique ça !), dont Adrien, qui s’empresse de me piquer ma carte de chambre pour aller réveiller les trois autres flemmards (j’avoue ne pas avoir trop essayé de les en dissuader, de toutes façons j’avais perdu d’avance) … C’est donc un réveil dynamique pour eux … Avec mon portable, en attendant que les autres soient prêts, on part au café d’hier, en passant au préalable au super marché prendre quelques cookies histoire d’économiser un tout petit peu (en fait c’est surtout le café qui est cher pour ce ptit dej’). Contrôle des mails et surtout des comptes, pour une nouvelle mauvaise surprise concernant l’hôtel : les transactions en attente sur nos comptes s’élèvent en tout à 1400 dollars, ce qui n’était pas notre calcul, donc des taxes ont dû s’ajouter … ! Non, non, non ca va pas aller, après réflexion, on décide d’annuler la dernière nuit à l’hôtel et de reprendre la route samedi soir, comme ça en plus ça nous fera éviter les embouteillages de dimanche … En attendant, il est 12h passé quand le groupe est au complet (sauf Luc) … Le programme est de découvrir la ville, malgré la basse température … Donc le vieux Montréal, ses beaux edifices, surtout, et de très belles églises …





Puis, un lunch les francophones au McDo pour changer, et les deux autres dans un café … On apprend en nous regroupant après mangé que Flo veut aller sur Internet …. ??? … ??? … Bon … OK … On le convaint de rester tant qu’il fait jour avec nous, et on se dirige vers le vieux port pour un tour de bateaux6mouches qui va en fait être un nouvel echec étant donné que ce n’est pas la saison touristique, que les rues sont désertes voire morbides et que le vent est difficilement supportable. La nuit tombe et nous congelons un peu plus chaque minutes, il est temps de découvrir le Montréal souterrain … C'est-à-dire de se poser sur un banc au chaud pour se réchauffer, prendre un petit-pain (au chocolat pour les non alsaciens) et de trainailler dans les boutiques une heure ou deux, ce qui rendra Mirja heureuse pour l’achat de tongs et Flo heureux de passer du temps sur le net (c’est vrai que ca faisait quand meme bientôt 48 heures, lol). Puis, un débat de plus pour savoir ce qu’on va faire, super chiant (gros groupe, avis divergents, tout ça), pour finalement suivre une idée vraiment génialissime : aller voir un marché couvert (c’est triste quand même d’être dans la deuxième plus grosse ville francophone au monde, entre jeunes européens et d’aller voir ce qui va sans doute être des aliments sur des stands).


On marche, on marche dans le froid de nouveau cette fois ci, puis re-débat pour savoir si on prend le métro ou si on marche …. Le métro semble etre voté, petit problème : ils ne prennent ni les cartes visa, ni les dollars américains, donc on poireaute encore un gros quart d’heure pour réunir la monnaie et on prend le métro, pour en redescendre deux stations plus loin … ce qui doit faire un kilomètre et 2.75 dollars par personne (j’aurais préféré un café franchement) … Le marché couvert … Des fruits, des légumes, du fromage et de la charcuterie, de la pizza, une ou deux boutiques de fringues, une boulangerie … quelques sirops d’érable et spécialités locales, mais faut bien le dire, la plupart des produits sont européens … Plus clairement, aucun intérêt ! Pizzas pour nos amis allemands … 6h c’est trop tôt pour nous, donc on attend un peu … Petit tour au supermarché pour acheter de quoi faire une soirée à l’hôtel, ce qui reviendra moins cher que de sortir … Encore des débats pour savoir si ce sera muffins ou petit-pains, lait ou lait chocolaté … etc, etc. Et re-métro …





Heureusement, confortablement au chaud avec des chips, des cartes et de quoi se déhaltérer, la bonne humeur revient et on passe tous une super soirée dans la chambre avec plein de bons moments pour rattrapper une journée vraiment à chier, faut bien le dire. Au bout de quelques heures, nos emplettes consommées nous repartons en ville terminer la soirée dans un autre shisha bar, au plus grand plaisir de Tim … Endroit très sympa, juste bien pour finir calmement affalés sur des coussins avec thé ou jus d’orange ! Finalement on va au lit vers 5h … Avec cette fois-ci, l’idée réaliste d’un réveil tardif pour tout le monde. Un rendez-vous à 11h30 pour le lendemain met donc tout le monde d’accord.






Samedi :


Petit-déjeuner donc à midi dans la chambre tous ensemble … avec les muffins, lait et jus d’orange achetés la veille …



Puis rangement des affaires, nettoyage approximatif de la chambre. On rend les clefs et réglons la note finalement séparément, 125 dollars par personne pour 3 nuits et deux voitures garées 24 heures. Pour un 4 étoiles, ça va en fait, petit soulagement pour tout le monde, la transaction annoncée sur les comptes bancaires devait prendre en compte une caution. On marche une demie-heure avec nos sacs vers chez Marc où Luc dort et où sont les voitures. Le temps est beau et pas trop froid, parfait pour finir en beauté notre visite avec la découverte du Mont-Royal. Petit contre-temps gastronomique quand on va prendre le déjeuner à 14 heures avec Luc et ses deux potes, pour sortir de table a 15h30, c’était bon, sympa, mais dans une heure le soleil se couche. Pas le temps de grimper jusque là-haut à pied, on va prendre les voitures …


Le Mont Royal vaut le détour, une jolie vue sur la ville, sous la neige, petite marche, quelques batailles de neige, on contemple les lumières de la ville (à vrai dire on n’a pas vu ce que vous voyez ci-dessous, on devait pas être au bon endroit), puis on redescend pour aller voir l’oratoire, au pied de la petite montagne, un très bel édifice qui vaut aussi le coup d’œil. On y rentre bien sûr mais en fait l’intérieur n’est pas exceptionnel.






Dernier débat avant le départ pour qu’on aille boire un coup et combler le petit creux dans l’estomac, nous saluerons la performance orale de Romain qui a remercié par avance via talkie-walkies ceux qui ont perdu ce dernier débat d’avoir le sourire pour cette heure au chaud que nous allons passer ensemble pour clore ce court séjour au Québec. Et hop hop hop, à 20h, on quitte notre monde francophone, plutôt satisfaits de ces quelques jours ici … Bien que le fait d’être en groupe de huit apporte des avantages comme des inconvénients.




Grand moment de suspense lors du passage de la frontière (désolée, on n’a pas osé prendre en photo le douannier), où chacun d’entre nous est contrôlé, et où quatres caméras sont braquées sur la voiture … C’est vraiment pas le moment de blaguer avec le Monsieur. Cinq minutes par voiture quand même … Puis on roule, on roule … Pas un chat sur la route ! Vers minuit on trouve enfin un truc ouvert pour manger, oui c’est un peu paumé quand même là où on passe … Et, on mange à l’arrache comme on dit, en passant au Drive-In du McDo … C’est pas que ça nous éclate de manger dans la voiture en 5 minutes mais simplement que le resto préféré de Tim est fermé, sauf son service de Drive-In ! Tant pis, ça fera l’affaire.





Ce ravitaillement va déchaîner les foules, enfin Luc surtout, qui nous fait découvrir ces talents de chanteurs grace aux talkies-walkies toujours … Déséspérément et sans très grand succès j’essaie de dormir. On arrive a Newark vers 3h, c’est la fin du voyage pour Romain. Ayant un envie pressante, j’accompagne notre ami à la gare, dont on fait le tour pour enfin trouver une entrée ouverte, l’endroit n’est pas très accueillant, pas très rassurant, les toilettes sont fermés, et le train de Romain est dans 3 heures … Il décide donc de venir avec nous à Princeton pour prendre un train après quelques heures de sommeil chez Adrien et Mika … Une petite pause rien que pour moi dans les toilettes les moins sympas que j’aie jamais vu, à une station essence … Bref … Et une petite heure pour retrouver sur le parking de Siemens nos voitures légèrement congelées. Finalement Mika aura conduit tout le long, et c’est tant mieux parce que la nuit s’annonce longue pour moi …


Oui, en fait c’était quelque chose que je craignais fort … et le genre de truc qui ne peut que m’arriver ! Il se trouve que les trois quatre coups de fil passés à Luc à Montréal m’ont coûté 20 dollars, c’est-à-dire ce qu’il me restait de mon crédit. N’ayant plus moyen de téléphoner, je n’ai pas vu l’intérêt de recharger les batteries du téléphone, celui-ci s’est donc très logiquement coupé, et par conséquent, je n’ai pu joindre Joanna pour lui dire que j’arrivais non pas dimanche soir, mais dans la nuit précédente. En fait, trois possibilités pour moi, selon ma chance. Primo : ma chambre est libre, je rentre et dors (très peu probable étant donné que les parents à Vince, qui passent apparement un mois et demi avec le jeune couple, sont sans doute dans ma chambre). Secondo : je rentre, ma chambre est prise, je dors sur le canapé avec deux couvertures. Tertio : j’arrive devant la porte le cœur battant, le téléphone déchargé et fatiguée, j’ouvre la porte 10 centimètres, Joanna a mis la chaîne et donc aucune chance de rentrer, sans prendre la peine d’insister, je vais en voiture rouler pour trouver un endroit où squatter.


Evidemment la troisième solution est la bonne. Rire ou pleurer ? (Bon, j’aurais pu sonner comme tout le monde l’aurait fait n’est-ce-pas ? Mais, ceux qui me connaisse savent que je suis trop gentille et que j’aime pas faire chier le monde … Ce n’est que décaler une journée après tout !) Il est 5h00, et par chance, on est dans un pays où quelques rares commerces sont ouverts en permanence. C’est le cas de ce cher Dunkin Donuts où ça fait quand même 4 heures que j’écris ces 3000 mots, les paupillères lourdes. Je peux d’ailleurs vous dire que le cappuccino est vraiment pas bon, il irait bien avec l’horrible pain mangé vendredi soir dans l’unique but de remplir l’estomac … Voilà, voilà, l’avantage est que vous n’attendrez pas deux mois pour avoir le récit de ces petites vacances … L’inconvénient est que mon blog va être désordonné parce que je posterais plus tard quelques paragraphes sur les deux semaines précédant notre périple au Québec, semaines pendant lesquelles j’avais la flemme d’écrire.

lundi 19 novembre 2007

NYC Marathon

Au programme de ce premier week-end de Novembre, un samedi de travail : ouaiiiiiis ! Rassurez-vous, ce n’est pas qu’on s’ennuie si on ne bosse pas, ce n’est pas du volontariat non plus et encore moins une passion pour notre super projet ! C’est simplement que c’est une journée que l’on récupérera plus tard, à Thanksgiving pour aller à Montréal dans un premier temps puis à Noël (enfin, pour moi, peut être pas, on verra), … et chaque fois qu’on voudra.


Le pire c’est qu’en ce beau samedi, je reste à Siemens jusqu’à 7h30, plus tard que jamais, mais une fois de plus c’est justifié : il faut que je cherche Mirja, une nouvelle stagiaire à l’aéroport à 8h30 !


Auparavant, il est temps pour moi de rechanger de voiture … Je fais le plein, l’essence a pris presque 30 cents en deux semaines, aie, aie, aie. Mais ça c’est pareil partout ! Et puis je retourne chez Avis, où ils me connaissent bien maintenant. Je pense que j’aurais pu garder la même voiture, mais une trois portes c’est pas pratique, du coup j’ai pris le risque en demandant simplement à changer. Le gars me file donc une Ford Focus grise, quatre portes, un peu plus grande que la Cobalt du fait qu’elle ne soit pas coupée, mais assez petite aussi. A première vue c’est pas mal. J’y gagne avec le régulateur de vitesse qui au final rend la conduite terriblement ennuyeuse : ya plus qu’à tourner le volant en gros … Et j’y perd avec quelques détails, le fait que le tableau de bord ne s’allume pas automatiquement la nuit, bien que les phares eux oui, mais surtout les emplacements pour mettre les gobelets sont trop bas et en plus ils sont pas totalement fermés, donc si j’y mets mes clés par exemple, elles vont tomber par terre, et il n’y a pas d’emplacement pour mettre tout mon bordel ! Enfin vous voyez, c’est la cata ! Bon non ok, c’est pas dramatique mais j’avais pris mes petites habitudes …


Je pars donc direction Newark où j’arrive à l’aéroport sans m’être perdue mais tout de même avec 15 minutes de retard à cause de travaux, je passe et repasse devant le terminal B à la recherche d’une jeune allemande, puis, ne la trouvant pas, je me décide à me garer là où c’est autorisé, je vais pas tenter les policiers à me mettre une amende ! Juste le temps de garer la voiture et de marcher jusqu’aux arrivées et la voila, finalement j’avais de la marge. Hop je recherche la voiture, on charge (elle a même amené son snow !) et c’est parti. Bon au retour je me gourre un peu mais ce n’est qu’un détail n’est ce pas ? Le principal c’est qu’elle soit arrivée à l’hôtel !


Dimanche, le marathon de New York me fait me lever tôt, mais pas trop. Le départ est à 10 heures je crois et les arrivées entre 12h ou 13h et … 18h on va dire. Donc j’ai toute l’après-midi pour voir à quoi ça ressemble. Bon, bien sur, j’y vais pas pour regarder des gens courir, c’est pas trop mon truc, mais il parait qu’il y a pas mal d’animation autour, que c’est sympa, un truc à voir, etc, et puis ça me permettra de faire un bon petit tour de Central Park.


Du coup je prend le train vers 1h40, pour arriver vers 2h … Là, ça me perturbe, je comprend pas, le train n’a pas pu mettre 20 minutes, et du coup je me dis que j’ai du toucher à l’heure en réglant mon réveil la veille, et donc que l’ai décale d’une heure, je serais donc partie a 11h40, etc. … Dans le genre pas réveillée … c’est pas mal, je me suis pas cassée la tête dessus toute la journée, mais c’est seulement en reprenant le train le soir que j’ai tilté en me souvenant qu’on avait changer d’heure pendant la nuit !! Alalalala …


Bref, je me dirige donc vers Central Park où se trouve l’arrivée de la célèbre course, il y a pas mal de monde, les routes sont devenues piétonnes une fois de plus à cette occasion, des petits groupes qui jouent sur leurs estrades, les gens le long des barrières en train d’encourager à fond les coureurs dans leurs derniers efforts. Il y a vraiment un monde fou, pas évident de circuler dans la foule … Et des Français, encore plus de Français que d’habitude, ou bien c’est simplement que d’habitude ils ne se montrent pas avec leurs drapeaux ... !?! Puis je prends les rues parallèles pour aller plus vite et éviter l’arrivée de la course où des milliers de personnes attendent les coureurs sur quelques kilomètres. Joanna doit être dans le coin avec la famille à attendre Vince et son père, mais bon …


Plus loin, je peux enfin entrer dans Central Park, me faire un bon gros tour pour finir à la tombée de la nuit, du coup tôt à cause du changement d’heure. Plein plein de gens qui se baladent dans le parc, un peu plus que les autres dimanches je pense, même si le parc est adoré des New-Yorkais. Le parc est immense, bien sûr, avec des petits lacs et tout ça, un peu vallonné, très bien entretenu of course, des petits chemins sinueux, des endroits très bien aménagés pour les promeneurs, des terrains de foot et de baseball, évidemment occupés en ce beau dimanche. La course coupe ma promenade à plusieurs reprises, sans doute grâce à mon super sens de l’orientation, mais c’est beaucoup plus sympa à voir d’ici, en plus vers 16h ou 17h, on arrive vraiment aux derniers, ceux qui ont le plus de courage sans doute … Des visages très expressifs, les pauvres ils n’en peuvent plus, la plupart marche maintenant, normal, faut quand même être dingue pour faire un truc pareil, payer et tellement souffrir ;), mais heureusement il y a toujours plein de monde pour les encourager, surtout ceux qui ont oublié d’ôter leur costume d’Halloween !!!



Ma promenade s’achève donc au sud du parc où la patinoire a visiblement pris du service aussi, ça a l’air assez sympa et ça donne une belle photo en plus !



Je me prends un burrito sur le passage (mais déception encore de ne pas retrouver le goût des burritos de San Francisco), et puis par solidarité envers les marathoniens, je fais les quelques kilomètres qui me séparent de Penn Station à pied. Lol … Comme toujours j’arrive là-bas 5 minutes après le départ d’un train donc je dois attendre une quarantaine de minutes pour me précipiter comme tous les dingues qui prennent ce train vers le bon quai, et par chance trouver une place assise.

mercredi 14 novembre 2007

Happy Halloweeeeen !

Après une très courte nuit, le réveil sonne, je me lève, le nez glacé, heureusement que ma nuit se finit là, un peu plus et j’étais en hypothermie ;). La couverture sur le dos, je descends pour mettre le chauffage, 16 degrés c’est vraiment trop froid. C’est fou comme ça a chuté en quelques jours, pour la première fois j’ai même la voiture givrée ! Il parait que le reste de la semaine sera un peu plus chaud quand même.


A part ça, on est vraiment tous fatigués du week-end, et vu que j’ai pas la chance de rentrer chez moi le midi, j’improvise un demi-sommeil d’une demie-heure après le lunch, en plus j’ai pas grand-chose a faire au boulot depuis la semaine dernière … En soirée, je passe pas mal de temps sur le blog … malgré mon état de fatigue particulièrement avancé (lol), et du coup je me couche pas très tôt mais avant minuit quand même, ce qui est très satisfaisant !


Mardi, au boulot je reçois un mail de Joanna me disant qu’elle avait une belle réduction pour un hôtel à Montréal. Oui, parce qu’en fait, ma fabuleuse ‘coloc’ travaille pour les hôtels Accor, et quand vendredi soir je lui ai dis qu’on prenait une chambre à l’auberge de jeunesse YMCA à Boston, elle m’a dit que c’est dommage et que la prochaine fois il faut que je la prévienne en avance, ce que j’ai immédiatement fait en lui disant qu’en Novembre on irait a Montréal. Et là, elle m’a dit qu’elle avait une super réduction pour Thanksgiving et que quand elle a eu connaissance de cette offre il y a quelques jours elle s’est dit « Mais qui va à Montréal pour Thanksgiving, c’est n’importe quoi ! ». Et forcément, je lui dis « Mais nous, nous on y va à Thanksgiving !! » (Lol, je vous fais les dialogues aujourd’hui ;)).


Bref, donc je reçois ce magnifique mail me disant qu’elle avait une offre pour une chambre avec deux lits doubles au Novotel au centre-ville de Montréal, avec un lien vers le site web de l’hôtel, où on peut voir le luxe de la chambre, avec des canapés, une télé, etc (non en fait ça c’est les suites, je me suis emportée) ... Et ça à 89 dollars (au lieu de 189 je crois). Le truc marrant c’est que quand elle m’a dit la toute première fois qu’elle bossait pour Accor, elle m’avait tout de suite précisé qu’elle avait de temps en temps des réducs mais uniquement pour ses voyages d’affaires et qu’elle ne pourrait hélas me faire bénéficier de rien … Je tâte un peu le terrain au niveau de notre petit groupe pour savoir combien on serait a dormir a l’hôtel, et puis je demande a Joanna de réserver deux chambres de ce type. Ca va être trop bien … Rien que pour l’hôtel. Moins cher que le YMCA, filles acceptées, aucun danger, pas de risque d’attraper des verrues dans les douches, etc. Franchement merci !



Mercredi 31 octobre, Halloween ! Pour l’occasion, on prevoit de partir vers 16h du boulot et d’aller voir la parade a NY. Normal !


A 15h a lieue notre petite réunion hebdomadaire, Flo, nos deux superviseuses et moi, on fait le point comme chaque semaine, et bonne nouvelle, je ne devrais plus m’ennuyer pendant quelques temps, ça fait quand même une dizaine de jours que je fais quelques minuscules trucs tous les jours … Et en plus Amanda a, semble-t-il fini son projet parallèle qui lui prenait beaucoup de temps et elle va pouvoir faire avancer notre partie du projet. D’ailleurs elle propose de bosser directement avec nous en passant après la réunion 30 minutes avec Flo puis 30 minutes avec moi … Bien, mais par pitié, pas aujourd’hui. Vu qu’elle est cool et tout et tout, je lui dis directement qu’en fait je pensais partir assez tôt pour aller à la parade, et là elle me sort qu’elle aussi … Biennn ! Aprèselle nous raconte qu’elle était à la soiree Halloween de Washington Road vendredi (là où il y a toujours les fêtes Siemens) , soirée qu’on a raté parce qu’on partait a Boston. Mais Flo et moi, on a été surpris quand même, c’est vrai qu’elle est jeune mais se trouver à la même soirée que son superviseur c’est … bizarre. Faut se tenir a carreaux, lol.


Du coup, Tim, Adrien, Mika, Luc et moi partons pour la gare (Flo ne vient pas, il prépare son demenagement dans une nouvelle chanbre, justement dans la maison là où il y a les fêtes). Le parking de la gare est blindé, on avait oublié que c’est comme ça les jours de semaines et du coup on loupe le train qu’on avait prévu, puis le suivant pour prendre celui de 5h … Ca va être chaud. On arrive à Penn Station vers 6h15, la parade commence a 7h, ils attendent beaucoup de monde, avec mon metre 61, c’est pas evident. On retrouve Redouane et Romain puis on commence à se diriger vers la parade. Déjà dans la rue plein de gens sont déguises, toujours des trucs assez originaux, mais dans cette ville c’est pas forcément simple de savoir qui est déguisé et qui ne l’est pas vu les excentricités qu’on peut croiser …


Direction donc la 6e avenue, le long de laquelle la parade passe, entre Spring Street, tout au sud de Manhattan, et la 22e rue, ça doit être une portion d’environ trois kilomètres. Les routes sont barrées, on doit contourner en marchant dans une rue parallèle pour reprendre vers l’avenue un peu plus loin. On se dit qu’on va peut être se faire avoir, que c’est fermé, etc, mais en fait non, heureusement. On se retrouve donc vers la 18e rue, on profite de la présence d’une petite dame accompagnée de quelques personnes de taille raisonnable pour se mettre derrière eux, du coup on est juste derrière les barrieres aussi, ouf ! Il est 19h, à quelques kilomètres de là, la parade doit commencer, il va falloir attendre quelques temps, on doit être placés aux deux tiers de la marche.


Deux heures plus tard, on voit enfin la tête de la parade, un groupe de fées, puis les groupes s’enchainent, parfois synchronisés, parfois avec une petite choré, quelques chars, la musique ou une fanfare bien sûr, certains groupes ont des perches avec objets, papillons, jolis masques, etc qu’ils animent au moyen d’une ficelle, c’est bien fait. Il y a même un groupe de personnes nées le 31 octobre et qui ont avec eux un petit chapiteau, puis ils vont vers la foule en demandant à tout le monde de se taire, « chut, chuuuuh », puis ils vont sous leur chapiteau et puis le dernier court vers le chapiteau, et « Surpriiiiiiiiiiiiiiiise ! ». C’est marrant, mais c’est vrai que ça fait pas vraiment peur sauf peut être aux gens qui ont peur de vieillir, lol. En fait, comme je l'ai déjà dis, si on compare à l’idée qu’on se fait d’Halloween en France, ici c’est moitié Halloween, moitié Carnaval. Quelques vidéos de qualités moyennes mais avec Youtube ou DailyMotion, visiblement c'est le mieux que je peux obtenir.
















Ca défile et ça défile, c’est très très très long et on n’en voit pas la fin, apparemment 50 000 participants pour 2 millions de spectateurs. Au bout de quelques heures d’immobilisation, on décide d’aller manger, et on rejoint donc Joey (pas Tribbiani, cf : Friends), un autre utcéen qui fait son stage à NY pour aller dans un célèbre fast food (étonnant, original). Puis direction Penn Station pour rentrer à Princeton et dormir une demie-nuit.

mercredi 31 octobre 2007

Boston trip !

Voilà un nouveau week-end très chargé, très sympa et très fatiguant, petite excursion à Boston … finalement (après des discussions sur la date jusqu’au dernier moment !). Au programme : départ matinal, rejoindre Boston vers 13h, visiter les petites universités du coin, improviser une soirée sympa, dormir et visiter tranquillement la ville en elle-même la journée pour reprendre la route au plus tard à 18h et donc être opérationnels lundi matin pour exercer notre passion ;).


C’est donc un de ces week-end où l’on sacrifie volontiers quelques heures de sommeil, à commencer par un réveil plus tôt qu’en semaine pour se retrouver à six à Siemens : Mika, Adrien, Tim, Flo, Marian et moi-même. Les Allemands dans une voiture, les Français dans l’autre nous partons sous la pluie direction Newark dans un premier temps pour compléter les voitures avec Redouane et Romain. Premier couac, après une heure de route, on tourne 40 minutes pour trouver la seule gare (pourtant grande) que le GPS de Tim ne connaît pas, et où nous attendent les deux petits rigolos.


Puis, pour continuer sur la même lancée, nous nous embarquons malencontreusement (un tunnel nous fait perdre la réception) dans le Bronx, le célèbre quartier New Yorkais où certains d’entre nous nous sommes préalablement baladés, alors qu’on aurait dû ne pas quitter l’autoroute pour des raisons d’assurance avant tout !! C’est vraiment pas le moment de faire un accident là, même en divisant les frais par huit, ça reviendrait sûrement cher. Nos deux chauffeurs ont donc expérimentés la conduite New Yorkaise avec une belle adaptation de Tim qui a loupé un feu rouge, un petit heureusement, pour rester groupés, on a fait pareil bien sûr ! Je suis bien contente que Mika soit au volant en tout cas …


Troisième imprévu, un peu plus tard, l’autoroute est fermée, apparemment à cause d’un accident … On se retrouve donc dans les bouchons pendant … longtemps, très longtemps, les minutes passent, ça avance pas, et on est à peine plus loin que New York, à un quart du trajet. Une bonne occasion d’admirer les comportements des américains abandonnés dans leur voiture … Non en fait c’est très chiant, mais faut rester optimiste. Puis en plus il pleut des cordes, et on doit subir les blagues de Romain … Non ça sert à rien de le chambre je ne crois pas qu’il lise ce blog, et puis en plus il a mis pas mal d’animation, et du début à la fin :). On rejoint donc des routes encombrés, toujours les bouchons, jusqu’à retrouver, je ne sais pas comment (sans le GPS on n’y serait encore, c’est sûr), enfin, l’autoroute. Voilà bien une heure et demie de perdue.


Bref, entre temps on s’arrête sur une station autoroute dans le Connecticut, si vous avez bien suivi, c’est entre NY et Boston, héhé. Bon, je sais c’est pas très intéressant, mais je veux juste en venir à de nouvelles curiosités culinaires. Je commence par le moins choquant : un croissant cerise-fromage … et, âmes sensibles s’abstenir, un genre de brownies (déjà là il faut penser au brownies d’un ou deux centimètres de haut et qui tombe comme du plomb dans l’estomac), avec sur le dessus … des oignons grillés !!!!! Personne n’a voulu tenter, pas même Romain, bien connu dans nos récits pour son courage légendaire. Celui qui pourrait l’aurait manger en entier se le serait fait payé, mais c’est pas le moment de tomber malade … Normal !


Ensuite, accidents, re bouchons, puis re autoroute fermée, puis retard. Ce qui nous fait arriver à ….. 18h à Boston … C'est-à-dire qu’on a mis deux fois plus de temps que prévu, c’est con quand même pour un week-end si court !! Faut dire qu’on risque de s’en souvenir longtemps de ce petit trajet. Bravo à Mika qui a bien voulu rouler tout le long, bien que je lui aie proposé la relève à maintes reprises … Conduire 10h avec un temps de chien, à moitié dans les embouteillages, fallait le faire !


La galère ne s’arrête pas là, hélas, on arrive à l’auberge de jeunesse … J’ai réservé la chambre pour 4, Marian, Romain, Redouane et moi il y a quelques jours, en cochant sur le formulaire de réservation que j’étais une fille, et … on me dit (je me retiens de l’insulter, parce qu’après tout c’est pas de sa faute) que les filles ne sont pas admises ici !!! En fait, c’est marqué sur ma feuille de réservation, mais que pouvais-je y faire après avoir payé ? J’insiste gentiment mais beaucoup, je suis avec mon cousin, on reste qu’une nuit, personne le saura, il peut garder un secret, rien n’y fait, et en plus il appelle le vigile de 2 mètres et 300 kilos qui nous dit que c’est vraiment pas possible … Quelle merde ! Bon, si j’avais pas réservé dans l’urgence parce que c’était la dernière chambre, j’aurais peut-être lu un peu mieux … Mais bon, toujours est-il qu’au niveau du formulaire ils ont accepté le payement alors que j’étais une fille … Fin bon, j’étais vraiment très énervée ! Heureusement, Mika et Adrien, qui vont dormir chez leur amie Emilie, de l’UTC et en stage ici, arrangent tout ça en lui passant un coup de fil. C’est vraiment super sympa de sa part, même si je dors sur le sol, c’est pas un problème ! Mais c’est vrai que c’était pas prévu et assez gênant du fait que je ne la connaisse pas … Enfin, ça se fait pas trop quoi !


Bref, globalement la misère s’arrête là, comme la pluie d’ailleurs. On passe à l’endroit où Tim et Flo vont dormir, puis on atterrit chez Farid, un gars de l’UTC en stage par ici aussi, dans la même entreprise qu’Emilie et Pascal, qui est aussi à Compiègne. Le voisinage est vraiment pas mal, ça rappelle un peu San Francisco, les belles petites maisons, un peu dans le même genre, quelques collines … Quant à Boston, on en a eu un bref aperçu en tournant dans la ville en voiture, quelques jolis bâtiments, une belle vue de la ville depuis un pont, etc … Ca change de Princeton, qui n’a pas de buildings, et de New York, qui n’a que des buildings et finalement pas beaucoup de charme.



Deux possibilités pour la soirée : soit aller dans un pub (important communauté irlandaise dans la ville) pour voir les fans fous furieux des Red Sox regarder le match de baseball, soit aller à une House Party où Emilie connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un … etc … qui organise une soirée Halloweeeeeeen ! Dans les deux cas, ça risque d’être sympa. La séparation se fait bizarrement en fonction de la nationalité, les Allemands au pub et les français à la fête.


On part donc quelques rues plus loin pour retrouver d'autres français, collègues de la même boite pour être en tout une douzaine. Repas dans un petit resto, duquel on sort vers 23 heures pour ensuite rejoindre la fête à pied puis en bus (gratuit en cette occasion). Evidemment les américains ne jouent pas le jeu qu’à moitie à Halloween, la plupart des gens sont déguisés, il y en a dans tous les genres, pirates, vampires, diablesses, … mais aussi des trucs plus genre carnaval comme homme des cavernes, taxi (oui, faut de l’imagination), … Pas mal de monde dans les rues, des soirées dans beaucoup de maisons sur le chemin, et puis on trouve enfin l’adresse qu’on cherchait. On rentre donc, comme si c’était chez nous, on monte l’escalier, et là, on commence à étouffer, on se fraye un passage tant bien que mal pour découvrir les lieux, en fait, dans toute la maison c’est quatre personnes au mètre carre. C’est pas forcément très très agréable, puis pas évident de discuter et tout ça …


Du coup on sort pour rentrer a nouveau un peu plus tard, on fait un petit tour du quartier, à vrai dire c’est plus sympa dehors, on peut respirer, discuter, rencontrer des gens, etc., mais le problème c’est que c’est interdit de squatter devant chez des gens, du coup, les fumeurs peuvent rester, les autres doivent rentrer dans la maison ou bien circuler, aller faire un tour, … Sinon les flics vont s’arrêter à leur prochain passage, faire des contrôles de papiers et demander aux gens de bouger … et les rondes de flics sont assez nombreuses. Le temps passe, on risque vraiment d’être claqués demail surtout qu’il va falloir faire ce qu’on n’a pas fait aujourd’hui, donc impossible de se lever tard.


Finalement, vers 3h, notre petit groupe de touristes se décide à rentrer, avec Emilie, une petite demi-heure de marche pour retourner à la voiture, et nous voila à six dedans … Rassurez vous la super voiture de Mika a une place supplémentaire en relevant l’accoudoir, heureusement qu’on n’a pas pris la mienne, déjà à quatre on aurait été serres, lol. On dépose les deux New Yorkais à leur super auberge de jeunesse où ils ont osé me refuser moi, pffff, et puis on prend la direction opposée pour arriver chez Emilie. Une charmante maison victorienne sur trois étages. Quelques personnes dehors puis le premier appartement ouvert, et des filles qui commencent à nous dire de venir … Poliment on dit qu’il est tard, qu’on doit se lever tôt et tout ça, puis on rejoint l’appartement d’Emilie au premier étage, vraiment pas mal, un grand salon, plein de canapés, ça doit vraiment être pas mal pour recevoir ! Tous les trois on se reparti l’espace, Mika sur le grand canapé, Adrien a préfère le sol, et je prends donc le deuxième canapé. Les deux mâles ne peuvent pas se retenir de descendre à l’appart d’en bas, puis reviennent un peu plus tard vu que la fête touche à sa fin. Et hop, tout le monde au lit ! (Si c'est pas mignon ça !)




Après quatre heures de sommeil, le réveil sonne … Je me lève avec une sacrée douleur à la hanche gauche, mais trop contente de voir que le sal temps d’hier a laissé place à une belle journée ensoleillée. Puis on roule direction le centre ville de Boston, où on attend les cinq autres pour visiter la ville ensemble. Petit dej’ dans les mains ils arrivent (ils auraient pu nous attendre quand même), et on part pour une marche de quelques heures à travers Boston. Un truc très sympa pour les touristes : une ligne rouge est tracée sur les trottoirs et il suffit de la suivre pour faire le tour de la ville sans rien en rater. On passe donc dans un grand parc, de jolis bâtiments, beaucoup en briques rouges (influence anglaise), des mémoriaux (Boston étant une ville chargée d’histoire), le quartier italien et quelques rues bordées de pub irlandais (ça doit être sympa en soirée), au pied des grattes ciel, puis on traverse un pont pour finir notre promenade par la montée des 294 marches (67 mètres) d’un obélisque commémorant la bataille de Bunker Hill ;), offrant un super panorama des environs. Inutile de vous dire combien la deuxième moitié fut difficile …





Evidemment il est bientôt 14 heures, les estomacs réclament. On s’arrête donc en revenant sur nos pas dans un genre de pub-resto pour un vrai bon repas ou bon vrai repas, je craque pour un saumon teriyaki accompagné de riz au safran et des légumes coupés en julienne (en bâtonnets pour ceux qui ne regardent pas Chef la Recette !). Et en plus c’est pas cher … Que demander de plus ?


Va falloir accélérer le rythme de l’après-midi. On retourne aux voitures où notre groupe d’Allemand découvre un PV de 40 dollars pour stationnement, pas de bol, ici ça pardonne pas … A commencer par la visite du MIT (Massachusetts Institute of Technology, fondé en 1861, leader mondial pour l'enseignement et la recherche en science et en technologie), un petit tour en voiture dans le campus pour tenter de trouver une place de parking, c’est assez grand, plein de bâtiments, près de 100 facultés, 10 000 étudiants, 64 prix nobels, leur propres véhicules de police (c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles on ne s’est pas garés dans le campus où il faut un permis spécial, et puis une amende suffira). Côté architecture, mis à part le bâtiment principale avec son dôme et ses colonnes grecques, c’est vraiment pas comme très beau je trouve, c’est un peu dommage pour une université pareille !




Difficilement, on contacte Benoît un utcéen qui fait son stage ici et qui nous fait visiter ses labos, le département d’intelligence artificielle et de sciences cognitives. Un gros amphi, un plus petit très bien équipés avec des micros presque invisibles qui descendent du plafond dans toute la salle, puis la salle où il bosse avec ses trois écrans et sa dizaine de Playstation 3 dont il utilise les processeurs pour son travail de recherche, … C’est sympa de voir tout ça quand même, en semaine il y a aussi des singes dans le labo d’à côté Primate Testing, et puis une autre salle Human Testing !!



Notre visite finie, on remercie notre guide, c’était très sympa d’avoir pris une heure pour nous montrer tout ça, et puis on roule vers la deuxième grande université, aussi à Cambridge : la célèbre Harvard, sans doute une des plus connues, mais aussi la plus ancienne des Etats-Unis (1636) et la plus riche du monde. Pressés, il est quand même 5h20, les Allemands n’avaient pas spécialement envie de s’y arrêter, mais ça aurait été dommage de passer devant sans découvrir rapidement l’environnement dans lequel les 20 000 gros riches étudient. Tout comme le campus de Princeton, celui d’Harvard est bien clôturé, et tout les bâtiments sont dans le même style, en briques rouges, très beaux aussi, avec d’agréables espaces verts, quelques monuments, etc. On finit par la boutique du campus, pour acheter t-shirt, pull ou autre.




Puis un grand café au Starbucks pour avoir un peu la pêche après un week-end assez crevant. Et on reprend la route pour Princeton un peu après 18h en espérant ne pas passer la nuit dans la voiture : si ça se passe comme à l’aller, on arrive à Princeton à 4h du mat’. Première fois avec la voiture de Mika, ça change un peu de la mienne du fait qu’il n’ait pas de levier de vitesse mais une manette au volant, et puis son frein à main est en fait un frein à pied gauche, et la voiture est bien plus imposante aussi, mais avec moins de réactivité …. Bye-bye Boston.


Heureusement pas de pluie, ni trop de bouchons, juste quelques ralentissements et beaucoup beaucoup de circulation, et c’est vrai que les Allemands respectent énormément les limites de vitesse, bien que les autres voitures ne le fassent pas, on se fait donc doubler à droite à gauche, par des gros camions quand ceux là comprennent que s’ils ne déboîtent pas ils nous rentrent dedans … De nouveau on a pas mal ri, et Romain a raconté plein de conneries, et ses histoires de voisinage picard. Côté finance, on a bien fait de prendre les voitures, à environ 25 dollars chacun on s’en sort bien mieux que le train et que le bus, et c’était bien plus pratique sur place en plus. Après 6 heures de route et une heure d’arrêt pour manger, on arrive à Siemens à une heure passée, donc la nuit va être courte encore une fois mais excellente.